Sur des routes solitaires

À la fin des années 1930, les constructeurs de l’aviation générale ont offert au propriétaire privé et à une base fixe une série d’aéronefs luxueux à prix élevé, ainsi qu’un certain nombre de modèles peu coûteux et plus austères. Parmi le dernier, le Piper J − 3 Cub est sans conteste [97] l’exemple remarquable. Le prototype du Cub, premier avion 1931 au début de la Grande Dépression, favorisa le développement d’un certain nombre de sources de lumière, de faible puissance et, surtout, des avions peu coûteux. L’avion avait été initialement fabriqué par la Taylor Aircraft Company, qui était ensuite racheté par William T. Piper et devient la Piper Aircraft Corporation. Le louveteau d'origine a été raffiné et amélioré au fil des ans et est apparu dans le modèle définitif J − 3 en 1937. L’appareil est illustré à la figure 4.15 et s’avère être un monoplan classique à aile haute et à contrefiche muni d’un train d’atterrissage fixe. Le louveteau transportait deux personnes assises l’une derrière l’autre dans une petite cabane fermée dont un des côtés pouvait être ouverte. assurer le refroidissement par temps chaud. L’avion était équipé de freins et d’une roue arrière orientable; mais la plupart des J-3 n'avait pas de système électrique, donc, pas de démarreur, et, bien sûr, pas de radio. La puissance a été fournie par une variété de moteurs allant de 40 à 65 chevaux, avec les 65 chevaux la version étant la plus nombreuse. Tous les moteurs étaient des moteurs refroidis par air à quatre cylindres, les cylindres étant disposés de manière à que deux cylindres étaient orientés à 180 ° par rapport aux deux autres. Cet arrangement de cylindre, appelé moteur à plat, est utilisé presque exclusivement aujourd'hui sur des avions de l'aviation générale modernes équipés de moteurs à mouvement alternatif. Les cylindres du moteurs sur ... Les grandes roues pneumatiques du train d’atterrissage permettaient à exploité en toute sécurité à partir de champs mous boueux La structure interne de l’avion était classique et consistait en un système soudé fuselage en tube d'acier, ainsi que des ailes incorporant des longerons et des nervures métalliques (du moins dans les modèles plus récents). L'ensemble l'avion était recouvert de tissu. La plupart des aéronefs ayant quitté l’usine ont peint un jaune distinctif, qui est devenu presque marque de commerce pour le louveteau. Le coût initial du louveteau était modeste, les dépenses d'exploitation étaient faibles et la maintenance était minimale. Un coup d'œil sur le Les spécifications du tableau II montrent que la performance n’était pas spectaculaire, mais que l’avion était complètement sans victime en ce qui concerne ses qualités de vol et de maniabilité. Tous ces facteurs ont fait du louveteau un entraîneur primaire idéal. Des milliers de pilotes ont reçu leur première instruction en duo et ont effectué leur premier vol en solo dans le louveteau pendant l'explosif expansion de l’armée américaine et des forces aériennes de la marine pendant la Seconde Guerre mondiale. utilisé pour la liaison, l'observation et d'autres tâches militaires pendant la guerre. Environ 20 000 des Cubs de type J-3 ont été produit, et une version plus puissante et modernisée connue sous le nom de Piper PA-18 Super Cub est toujours en production à ce stade. temps. Aujourd'hui, l'aéronef est utilisé pour la pulvérisation de cultures, le remorquage de planeurs, la détection de poissons et diverses autres tâches utilitaires. Beaucoup des milliers de Super Cubs ont également été construits. Certes, le petit et ses descendants ont eu l’un des plus longs cycles de production de tous les avions de l’histoire. Le monoplan plus grand et plus performant pour le propriétaire privé et l'opérateur à base fixe était caractérisé par le Stinson Reliant SR-8B illustré à la figure 4.16. Le Reliant représente le point culminant de la grande expérience accumulée par Stinson dans le développement d'une longue ligne de monoplans de cabine. Le Stinson Reliant était une aile haute rationalisée monoplan avec une seule jambe de force supportant chaque aile et un type de train d'atterrissage à jambe de force avec les roues fermées par un pantalon. Le moteur radial était fermé par un capotage complet en NACA et transmettait de la puissance à l'air au moyen d'un hélice à pas variable La cabine luxueusement aménagée pouvait accueillir cinq personnes et comprenait un fenêtres telles que celles utilisées dans les automobiles. Retrouvez plus d'informations sur l'organisateur de cette activité de vol en L-39 à La Roche sur Yon.